La transfusion sanguine est en état d’urgence absolue. La situation est historique et annonce un futur incertain : partout dans le monde les stocks sont au plus bas.
Et pourtant, il existe une solution technologique et révolutionnaire qui permettra de résoudre le problème : la production industrielle de globules rouges à partir de cellules souches.
EryPharm, spin-off de Sorbonne Université et startup présidée par le Professeur Luc Douay et créée en 2016, développe ce nouveau médicament, qui viendra en soutien et en complément du don de sang traditionnel.
En septembre 2021 EryPharm a validé la “preuve de concept” de sa technologie et produit l’équivalent d’une demi-poche de sang dans son laboratoire avec un process maitrisé de bout-en-bout :
- Soit l’équivalent de 500 milliards de globules rouges de culture purifiés produits dans des bioréacteurs dédiés ;
- Soit 20 fois plus que ce que l’on obtient habituellement avec les process classiques en terme de volumétrie.
Pour passer à la vitesse supérieure et construire l’usine qui permettra d’industrialiser la production, EryPharm doit à présent obtenir les financements nécessaires à son développement. Cette problématique est désormais au cœur du débat : Pourquoi les financements nécessaires à son développement restent si difficiles à trouver ? Pourquoi les instances publiques en charge de l’innovation ne s’impliquent pas dans ce projet d’intérêt public ? Pourquoi les investisseurs privés restent-ils si frileux face à un projet innovant ?
Erypharm ouvre une nouvelle voie dans la médecine transfusionnelle. Aujourd’hui la COVID décourage les donneurs. Demain, un nouveau virus circulera dans le sang et empêchera tout prélèvement. Après-demain, la population vieillissante aura des besoins transfusionnels insatisfaits. La parade est à portée de main. Pourquoi ne pas la développer ?”.
A l’heure où la France se positionne en leader de l’innovation avec l’identification de licornes et la French Tech, il est urgent que l’Etat français s’implique pour soutenir cette pépite de la biotech française.
“Gouverner n’est-ce pas prévoir ? S’inquiète le Pr Luc Douay